La condition préalable au développement durable est la possibilité spatiale de ce développement. Dans le cas du Campus de l’ESSEC, le concept d’origine permet la croissance quasi organique de l’établissement.
Toute construction génère un impact sur son environnement et la démarche de l’architecte est de le réduire.
La forme courbe et ronde du bâtiment permet de diminuer la surface de façade pour un même volume. Le ratio surface utile, surface de façade est donc favorable.
Les courbes fuyantes à l’oeil réduisent l’impact visuel et favorisent l’intégration dans l’environnement.
Conçu en étroite collaboration avec l’utilisateur, le projet a pris en compte la gestion de l’énergie dès la conception.
Les façades en apparence très vitrées sont en réalité fortement isolées en allège et en plénum de plafond par un système “façade ventilée + isolant + cloison / “panneau sandwich”. Les doubles vitrages restant clairs sont traités avec une couche basse émissivité pour améliorer les performances.
Les brises soleils apportent le confort d’été et permettent de retarder l’utilisation du rafraîchissement dans les périodes intersaisons
L’atrium peut jouer le rôle de cheminée de ventilation statique par l’amenée d’air en partie basse et l’ouverture des ouvrants de la verrière qui surplombe le volume sur toute la hauteur du bâtiment.
Le système de chauffage est branché sur le réseau urbain existant en optimisant l’installation.
Le rafraîchissement est réalisé avec un système économe du type “Dry Cooler” sans évaporation d’eau.